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Essai de la Honda Crosstourer

Depuis un an, plusieurs constructeurs moto sont en train de nous proposer des alternatives à la reine des trails. Yamaha avec la Super Ténéra, Triumph avec sa Tiger Explorer 1200, et Honda avec la Crosstourer. Ayant déjà une Honda, et un concessionnaire plutôt sympathique à 300m de chez moi qui dispose d'un exemplaire d'essai, je ne pouvais pas passer à côté !

Le DCT amène à une proéminence sur le côté droit du moteur
J'ai donc pris rendez-vous pour ce samedi après-midi chez Hauts de Seine Service à Asnières afin essayer leur modèle d'essai, en version DCT (Dual Clutch Transmission). C'est à dire à double embrayage,  qu'on utilise soit en boite auto, soit en passage manuel des rapports. J'aurais eu le choix, j'aurais fait l'essai avec une boite manuelle. Je tiens à mon levier d'embrayage, à fortiori sur des exercices de slaloms lents tels que j'en pratique à la CASIM. Mais bon, après tout, pourquoi pas. En revanche, il faut savoir que seule la version en boite manuelle est commercialisée pour l'instant. Merci pour la contradiction. Cette Crosstourer dispose également de série de l'antipatinage, ou "Traction Control" (TC, voir photo), désactivable à l'arrêt ou en circulation. Il se déclenche un peu vite d'ailleurs.

Comme d'habitude, c'est avant tout un essai péri-urbain auquel je vais me livrer. La moto n'a que 110km au compteur lorsque je la prend. Les pneus sont à  peine rodés au milieu, et le moteur pas du tout. Ça va être du molo-molo cet essai. Sans compter que ce DCT va me prendre une bonne demi-heure pour l'apprivoiser.

Je ne sais pas trop par quel bout prendre cet essai, donc je vais l'aborder selon les différents aspects techniques.

Le moteur

Deux voyants pour le TC : son déclenchement, et on/off

Contrairement à l'essentiel des autres trails du marché, Honda a décidé d'utiliser un 4 cylindres. Et pas n'importe lequel : le V4 de la VFR1200, remanié avec plus de couple en bas. Mais toujours avec l'obligation de le brider en France. Le moteur n'étant pas rôdé, je n'ai pas voulu taper dedans. Les accélérations sont suffisamment franches pour que le Traction Control décide de clignoter afin de me rappeler sa présence. Ok, il doit y avoir un peu de couple là-dessus.

Toujours est-il que ça reste du Honda : linéaire, constant, sans surprise. Les habitués apprécieront. Mais cette-fois ci, trop "plat" pour moi. Je n'ai pas la banane comme lors de mon essai de la GS. Sur ce point, c'est définitivement une question de préférence, chacun son truc. Avec l'absence d'embrayage manuel, sur les "on s'arrête, on relance", j'ai tendance à coller des à-coups, là où je titille le point de patinage en manuel. Pas très agréable.

La philosophie du moteur est donc assez différente de ce qui se fait dans le domaine des trails. Si on se dit que la plupart des trails en circulation parcourt des routes bitumées, ça se justifie assez bien. A voir en terrain moins favorable.

Il faudra que j'y retourne quand la moto sera rodée et que je pourrai monter dans les tours pour de vrai.

La boite de vitesse et l'antipatinage


Ce n'était pas mon idée en voulant essayer cette moto, mais j'ai pour la première fois essayer une moto à boite à double-embrayage. Alors j'ai passé pas mal de temps à décortiquer son fonctionnement, son utilité, sa praticité et ses inconvénients.

L'embrayage

Pour la partie embrayage, j'avoue que j'ai été plutôt bluffé : les passages de rapports sont toujours très doux, aucun à-coup, que du bon. Pas pu le mettre en défaut. Il faudrait que je l'essai sur de vrais slaloms pour voir ce que ça donne en manœuvrabilité. Sur des demi-tours, ça ne m'a posé aucun problème, en jouant du frein arrière.

Les modes de sélection des rapports

On dispose de trois modes d'utilisation : auto "drive" (normal), auto "sport", et passage manuel des rapports. En urbain ou sur des routes rectilignes, les modes automatiques semblent parfaitement adaptés. Sur des routes viroleuses, on aura vite envie d'activer le passage manuel.

Modes "drive", sport", manuel
Pour choisir les positions "neutre", "drive" et "sport", on dispose d'un premier bouton au comodo droit. Pour passer d'un mode auto au mode manuel, on dispose d'un second bouton sur le même comodo.

D'abord les modes auto. Le seul vrai reproche que je fais, c'est de se retrouver trop facilement en sous-régime. Cas concret : bretelle d'autoroute en demi-tour, détrempée , à 45km/h, en 5ème ! Aucun frein moteur et voilà que je me rapproche de la voiture devant moi. Heureusement on peut descendre des rapports au sélecteur, y compris en mode auto, mais je préfère quand même passer en manuel ici. Bien évidemment, lorsqu'on tire fort sur l'accélérateur, les rapports sont descendus. Ceux qui conduisent des voitures à boite auto connaissent déjà.

Sélecteur de vitesse électronique
A présent le mode manuel. Ici, le reproche que je fais est : c'est lent pour descendre rapidement plusieurs rapports. Exemple : je suis en 6ème et je veux passer en 3ème ou 4ème pour un dépassement, vite fait bien fait, afin de me dégager d'une situation à risque. Ça prend énormément plus de temps qu'avec une boite manuelle, donc de l'anticipation. En urgence, l'anticipation ... A noter aussi que dès qu'on descend en dessous de 20km/h, la boite passe en 1ère, même en mode manuel. Futé, et peu permettre d'éviter de mauvaises surprises aux étourdis.

Un frein de stationnement !
Sur une voiture disposant d'une boite auto, on trouve une position "Parking" pour compenser le fait de ne pas pouvoir laisser un rapport engagé en pente. Ici, on trouve l'équivalent d'un frein à main. Dixit la photo.

L'antipatinage

 L'antipatinage, c'est le genre d'option dont on n'a pas vraiment besoin sur route, ou bien sur sol mouillé, dans les virages. On peut en avoir une utilité prononcée sur des usages spécifiques : en tout-terrain, et sur piste de course bitumée. Je n'ai donc pas grand chose à dire à son sujet, d'autant que faire un "burn", je ne sais pas faire. Néanmoins, sur un démarrage franc, j'ai eu l'opportunité de voir le voyant de déclenchement du TC clignoté. C'est vrai que je n'ai pas le levier d'embrayage pour ajuster.

Le freinage


Ne manquerait-il pas un sélecteur de vitesse ?!
Contrairement à BMW, l'ABS combiné (l'arrière active aussi un piston à l'avant) est livré de série. Rien de tel pour limiter les pertes d'adhérence. Grâce au combiné, le freinage au pied n'est pas ridicule. Pour l'avant, ça freine fort et efficace. L'ABS m'a l'air bien mieux fichu que sur ma CBF. Je peux y aller goret : les à-coups de l'ABS sont plus courts et beaucoup moins désagréables au niveau du levier. Du coup, ça semble freiner plus court (qu'avec la CBF1000 ... désolé, je compare avec ce que je connais). Par contre, ça plonge, mais qu'est-ce que ça plonge ! Et là, même avec les réglages, je crois bien que le seul trail à pouvoir mieux faire est la GS avec son Telelever.

Bilan très positif pour les freins.

Le confort à bord


C'est peut-être le point que j'ai le moins pris le temps d'apprécier. Néanmoins, j'ai eu le temps de me rendre compte de quelques désagrément. D'une part, la forme en pente séparant l'avant de l'arrière  ne me permet pas de reculer vraiment. Du coup, je reste très prêt du réservoir, les jambes trop écartées à mon goût. Aussi, ça me manque ne rien avoir pour reposer les talons. Et oui, j'ai sur le ... CBF. Ça me marque plus que sur d'autres motos.

Côté protection contre le vent, c'est un cran en dessous de la GS. La bulle est vraiment ridicule. Dans la circulation, j'ai tendance à me mettre debout pour voir loin : c'est évidemment beaucoup plus commode qu'avec ... mon roadster, vous l'aurez compris.

Dans la série des petits détails : je déteste l'emplacement de l'interrupteur des warnings: sur le dessus du comodo gauche. Pénible d'accès. Également, le compte-tour est trop peu lisible. A l'usage ça peut être gênant.

Après un passage chez un sellier et le remplacement de la bulle par un modèle vraiment plus haut, le confort général devrait être beaucoup mieux.

Comportement sur la route et ressenti général


Clignotants et voyant arrière à LED d'origine
La moto est facile à emmener. Ayant pu tester d'autres trails ces derniers mois (GS et V-Strom), je ne suis plus aussi perdu que la première fois. Je me sens donc bien pour l'emmener, manœuvrer avec. Et ça se passe bien, aucune mauvaise surprise. Ça penche et forcément, encore plus qu'un roadster. En revanche, passé les 100km/h, on sent un petit louvoiement, que j'ai aussi ressenti sur les autres trails.

J'ai passé beaucoup de temps à m'accoutumer à la boite DCT. Résultat des courses : je n'ai pas encore d'avis ferme. Quelques changements pour être mieux à bord. Un moteur pas encore rodé. La moto n'était pas forcément à son meilleur avantage.

Tarif des options


La Crosstourer est plutôt bien placée sur son tarif de base. Surtout avec l'ABS et l'antipatinage de série. Là où ça devient douloureux, c'est du côté des options. A croire que Honda a fait un stage chez nos voisins germaniques. 809€ pour top-case + support. 1489€ pour les valises latérales. 1779€ si on prend le pack des trois valises. 99€ pour la prise 12V + 24€ pour le faisceau préalablement nécessaire ! Ça a du me coûter 20€ sur la CBF. 279€ pour les poignées chauffantes. Ah oui, le comble du mesquin : 231€ pour la béquille centrale qui n'est pas de série. Là, c'est foutage de gueule total. Ecoeuré.

Conclusion


Il y a du potentiel. Côté esthétique, c'est loin d'être révolutionnaire. Un air évident de VRF sur les flancs. Mais au moins, ça ne ressemble ni à la GS, ni à celles qui tentent de lui ressembler. Et c'est tant mieux ! Ceux qui sont lassés de croiser des GS, qui aiment le style et la rigueur Honda, ou bien encore qui n'aiment pas trop les bicylindres, vont trouver là un bien bel engin. Un poil lourd à basse vitesse tout de même.

Je crois que lorsqu'on veut acheter ce type de machine, on veut l'équiper de quelques options utiles : feux anti-brouillards, valises, protections, etc. Et c'est là que je suis refroidis. Je ne me suis pas encore fait un avis tranché sur la qualité intrinsèque de la machine sur ce très court essai, mais je m'en suis fait un sur le tarif des options.

Essai de la BMW R1200GS

Après l'essai de la RT samedi dernier, j'ai enchainé cette semaine avec celui de la GS. La GS Adventure n'étant pas disponible, je me suis donc rabattu sur la version "standard" (un peu moins haute, moins d'option d'origine).

Je suis cette fois allé chez Daniels Moto dans le Xe (pas encore dispo à Levallois), où l'accueil était excellent (merci Julio pour la recommendation). En revanche ce n'est pas du tout pratique comme point de départ pour s'extirper de Paris.

J'ai donc eu à faire de l'urbain pas très agréable, qui a réduit l'intérêt de l'essai, mais au moins j'ai pu me rendre compte de suite que cette GS reste très maniable en ville, n'a pas un ventilateur qui réchauffe désagréablement le conducteur aux feux, et dont le poid est ... négligeable. Après tout, elle est plus légère que la CBF1000.

Bon, on y est. Mon "rêve" se réalisé enfin : monter sur une BMW R1200GS ! J'ai les pieds posés bien à plat, mais j'ai les jambes presques tendues. Youhou, le gabarit de la machine est fait pour moi ! Je vais même vous faire un aveu : lorsque la moto est sur la béquille centrale, je suis sur la pointe des pieds ... Il y a finalement une justice pour certains ;-)

Côté moteur, il n'y a aucune surprise suite à l'essai de la RT. Je m'amuse même à pousser un peu plus vite les deux premiers rapports, et à sentir la roue avant être plus ... légère. C'est un bicylindre, alors oui il faut être précautionneux avec le frein moteur (j'ai senti une fois la roue arrière bloquer un peu sur un rétrogradage 3 vers 2 en étant haut dans les tours), et ça surprend d'avoir le couple dispo aussi tôt quand on visse la poignée façon gorêt, mais je crois que les twins sont effectivement faits pour moi, ou bien c'est moi qui suit fait pour eux. Bref, pour la seconde fois, remonter sur la CBF m'a fait tout bizarre côté réactivité du moteur à l'accélérateur. Je ne suis donc pas voué à rester sur des quatre-pattes toute ma vie.

Toujours au sujet du moteur, l'échapement : en 2010 le boxer a été un peu revisité ; bonifié serait peut-être le terme approprié. J'avais déjà lu que la sonorité avait alors été revue. En effet. Monter le moteur à 4000-5000 tours/mn, puis relâcher l'accélérateur. Ca pétarade derrière, on s'attendrait presque à voir des flammes sortir comme les pilotes sur circuit. Celui qui dit que cette mouture de la GS manque de caractère est un snobe.

A présent le freinage. Là encore, aucune surprise. L'arrière ne sert à rien. D'ailleurs la pédale est petite et compliquée à trouver. La poignée quant à elle commande l'avant et l'arrière, et c'est du velu, le tout à plat. Je me sens déjà plus en confiance sur les freins qu'avec ma CBF que je connais par coeur ! Merci le Telelever. J'ai voulu désactiver l'ABS mais n'ai pas trop su ce que j'ai fait : c'est le même bouton pour couper l'ABS et l'ASC (antipatinage) et les symboles au tableau de bord ne me parlaient pas beaucoup. Toujours est-il que j'ai du parvenir à le couper, car en freinant fort à un feu, j'ai légèrement bloqué l'avant. Ou bien c'était en passant en-dessous d'une certaine vitesse où l'ABS laisse faire ?

Arrivé à ce moment de la lecture de cet article, vous le sentez que je me suis un peu plus laché qu'avec la GS, pas vrai ?

J'ai fait un bout d'A86/A1, et là, je n'ai pas été très à l'aise. J'ai eu une sensation pas très agréable de flou. Oui, j'ai bien dit de flou. Comme un très léger guidonnage alors que je tenais bien le guidon. Alors durant mes dépassements en interfile, j'ai eu tendance à bien prendre mes distances d'avec les voitures, moyennement confiant. Est-ce un phénomène, ou peut-être juste une sensation propre aux trails ? Je suis assez circonspect quand à cet aspect, et comme avec la RT, un second essai sera à effectuer pour mieux me concenter sur ce point. J'ai pu essayer une GS Adventure 8 jours plus tard, et je n'ai pas observé ce phénomène, c'est donc bien la première GS qu'y devait avoir un problème de réglage.

Pour la protection de la bulle, comme avec la CBF j'en prend plein la tête. En revanche, il m'a semblé que c'est un peu mieux pour le buste et les bras. La position de conduite n'est pas du tout la même, j'en étais encore à prendre mes repères.

Concernant la position de conduite justement, j'ai à peine eu le temps de m'accoutumer. Notamment sur l'autoroute, pour mettre les gaz, j'ai pour habitude de me pencher en avant. Avec la position droite sur le trail, c'est plus compliqué. Plus de temps m'aurait été nécessaire pour me faire à la position, et la encore, avec une confiance toute modéré en le bonhomme. Exemple sur la bretelle Porte de la Chapelle pour rejoindre le périphérique extérieur : ça tourne franchement à gauche en descente puis montée. Et bien j'osais à peine pencher alors que la marge est bien plus importante qu'avec la CBF avec laquelle je suis repassé à cet endroit une heure plus tard pour comparer. Etre aussi haut m'a perturbé. Je ne critique pas la moto. C'est dans la tête du pilote que ça se passe. Ah sinon je me suis amusé à rouler debout : ça passe quasiment, là où c'est compliqué sur tout ce que j'ai essayé auparavant. Si on regarde juste les chiffres, c'est sûr : je suis fait pour la GS, la GS est faite pour moi.

Pour le poids de la machine, on l'oublie. Plus légère qu'une CBF, moins encombrante que la RT en largeur. La béquille latérale se met toute seule ... tout comme la centrale ! Je n'ai pas tenté à une seule main cette fois-ci, mais j'aurais sans doute pu. Pas avec la RT.

Que dire pour terminer. La partie mécanique est impeccable. J'ai déjà adopté le flat-twin et les freins. Le comportement sur voie rapide me fait me poser des questions (voir plus haut, ce n'était qu'une moto mal réglée). Je me pose des questions sur cette cette position si haute. Est-ce pour moi ? Attention, je n'ai dit ni oui, ni non. Plus simplement, lorsqu'un rêve se réalise, c'est toujours un cran en dessous de ses attentes, et c'est ce que je me dis : j'attendais potentiellement trop d'un coup. Les motos trails ne sont sans doute pas faites pour tout le monde, et je ne sais pas encore répondre à cette question pour ce qui me concerne.

Je compte donc bien retourner essayer les deux teutonnes, la RT et la GS. Mais il faudrait que je convainque un concessionnaire de me prêter ses motos au moins trois heures que je puisse faire un bout de Chevreuse ou de Vexin pour vraiment voir comment ça se passe. Après tout, je n'achète pas une moto pour faire du péri-urbain.

Match nul pour l'instant.


Essai de la BMW R1200RT

Ce samedi matin, j'ai profité d'avoir reçu une invitation de BMW Levallois (non je ne suis pas un habitué) pour aller demander les conditions d'essai des R1200RT et R1200GS Adventure. Non, je ne compte pas me séparer de ma CBF1000 dans l'immédiat vu le budget de ces machines, mais plus ça va, plus ces deux flat-twins attisent ma curiosité.

Toujours est-il qu'à ma très grande surprise, le vendeur, très accueillant, me dit que je peux essayer la RT sur le champ si je la ramène avant la pause déjeuner. Il fait beau, il fait sec, je ne vais pas refuser une telle proposition !

Petit rappel me concernant : tout juste quatre ans de permis, j'ai conduit une CBF600, une CBF1000 et un vieux CBR600F. Autant dire que des quatre pattes Honda, du facile, du pas trop lourd, du banal, du consensuel. Alors pour cette première prise de contact, je la joue tranquille : la bête coûte dans les 19k€ et n'a rien à voir avec ce que je connais. Mon parcours sera donc de l'urbain, avec un passage sur un périphérique encore dégagé à cette heure (enfin presque).
La moto m'est amenée, je m'assieds "à son bord". Quelques consignes. Bordel, il y en a des boutons sur les comodos. Les clignotants et les feux sont "à la japonaise" désormais. Il est temps. Passage de la 1ère, et ... calé ! Ok, rien à voir l'embrayage, la zone de patinage est nettement réduite, il faut donner un vrai coup de gaz pour s'élancer. Par la suite, l'indicateur de rapport engagé sera pour moi d'une réelle utilité. Je suis perdu dans les régimes moteur et n'ai aucune idée du rapport engagé. Normal, c'est une première prise en main, sur un bicylindre, et pas comme les autres.

Après une rapide traversée de Levallois, avoir fait mumuse avec la bulle haute, l'ESA, la radio, direction le périphérique. Je me lance tranquillement porte de Champerret. Bon, avant de passer sur les files de gauche, je vais dépasser les 60km/h et monter à 80 quand même ... ah bah en fait je suis à beeeeep ! Bordel, j'aurais juré être à 60 ! Cette bougresse de bulle protège pour de vrai, en dépit de mes presque deux mètres.

J'aurai l'occasion de faire de l'interfile (valises avec les battants plus étroits installés par BMW, histoire de ne pas se poser de question, bien vu). Je ferai aussi de l'urbain, dans les rues d'un 16ème arrondissement encore calme. A chaque changement de direction/rue, je cherche la commande des  clignotants. Il y a vraiment beaucoup de boutons sur les comodos, il faut prendre ses repères.

Le retour se fera par le périphérique, car l'heure tourne, mais je me sens plus à l'aise chaque minute. Le moteur est très discret côté sonorité, il faut être prudent avec la vitesse, on se fait surprendre. Il envoie du lourd sans qu'on s'en rende compte et très tôt dans les régimes, contrairement aux quatre pattes, coupleux plus tard. Le régulateur de vitesse aussi est un sacré plus pour ceux qui doivent faire de la route rectiligne "pour faire des pneus carrés" : hop, vitesse stabilisée, on peut même lacher le guidon. Les automobilistes qui me dépassent ont l'air médusé de me voir écarter les bras sur le périphérique !

Côté freinage, ça freine comme une voiture : à plat. C'est étrange quand on a l'habitude de compenser la plongée de la fourche, mais agréable. Par contre, aucun couplage avant/arrière au pied, du coup je déclenche l'ABS à chaque fois que j'effleure la pédale. L'habitude du CBS Honda ...

Côté moteur, je me fais très très bien au flat. Je crois que j'y prends déjà goût, dans la mesure où je ne suis pas quelqu'un qui ait l'habitude de faire hurler le quatre pattes de la CBF1000, avoir le couple disponible tôt me convient très bien.

Des boutons partout !
Côté poids : elle doit faire au plus 10kg de plus que la CBF1000 avec les pleins, et son poids n'a été d'aucune gène sur cet essai. Je l'ai manoeuvrée un peu à l'arrêt : le seul problème venait plus de l'encombrement avec les carénages et les valises. D'ailleurs c'est bien la seule chose qui m'a gêné en roulant, ou plus précisément en m'arrêtant : je tapais sans cesse dans les bas de carénage avec mes jambes et j'avais l'impression d'être un peu à l'étroit. Pourrais-je supporter la position après plusieurs heures de conduite ?

Au final : j'ai adoré cette première prise en main. Ca mérite de recommencer une seconde fois. J'ai un doute pour mes jambes. Il faut forcément un peu de temps pour s'habituer aux changements (moteur, comodos, embrayage, freins), mais j'aime beaucoup. Je vais y retourner pour essayer la GS Adventure dont le modèle d'essai n'était pas encore rodé. A voir.

Twitter, Facebook: what the h... ? Que se passe-t-il ?

[VERSION FRANCAISE PLUS BAS]

Face-what? Twit-who ? Did I actually cross the line ? Indeed, I have. So here we go :  Twitter and Facebook. And now a friend is proposing a Google+ account to try it. Let's see.

Anyway, I see this more like "I am opening Internet to my website" that "I am opening myself to Internet". I'll use these social networks points of concentration to notify and redirect to my own website.

EN FRANCAIS DANS LE TEXTE

Que s'est-il passé ? La fin des haricots ? Les poules ont désormais une dentition ? Un mauvais rêve ?

Nope.

J'ai décidé de créer un compte Twitter et un compte Facebook. Je l'envisage plus comme un moyen de faciliter l'accès à mon blog, qu'autre chose. J'envisage d'avantage l'usage de ces réseaux sociaux comme des points de cencentration me permettant de prévenir et de rediriger vers mon propre site.


Balade depuis le Morvan jusqu'à Paris

Balade Morvan - Paris
Afin de terminer en beauté le week-end du 15 août passé dans le Morvan, je ne pouvais pas imaginer faire le trajet retour jusqu'à Paris autrement que par ... une balade.

J'ai donc repris un roadbook que j'avais préparé auparavant mais pas encore utilisé. Avec les ajustements de rigueur, il part du gîte que nous avons occupé, jusqu'au périphérique parisien. Quelques 380km dont plus de 300km de départementales, qui sont composées de virages pendant plus de 200km ! L'autoroute A6 n'est prise qu'à la fin à hauteur de Milly la Forêt, préférant éviter la N6 qui peut elle aussi être bien encombrée, avec des feux tricolores tout du long et un passage en inter-file pas évident avec des voies plus étroites que sur le réseau autoroutier.
  • Date : 15 août 2011
  • Région : Bourgogne, Ile de France
  • Kilométrage : environ 380km
  • Durée : 7h à deux motos avec 1h de pause (prévoir 9h avec du monde)
Vous pouvez aussi télécharger le fichier au format GPX.

Retour du week-end Morvan


Avallon
Me voici de retour de ce long week-end passé dans le Morvan.

Version courte, en vrac :
  • Des virolos.
  • La météo nous a globalement bien épargnés, quelques gouttes pour moi et mon acolyte sur le parcours du retour.
  • Un gîte pour pas cher (76€/personne pour deux nuits avec petit-déjeuner et dîner).
  • Des virolos, toujours et encore.
  • Une bande de potos dont je rencontrais la plupart pour la première fois "en vrai".
  • Euh ... des virolos bien sûr ! Ah ? Je l'avais déjà dit ?
  • 900km en tout (A/R depuis Paris inclus), avec seulement 70km d'autoroute + périph'
A présent un peu plus de détails.

Teter a assuré côté organisation. Trouver un gîte pour ce tarif, chapeau. Dans le détail :
  • Un lieu : le gîte des fleurs.
  • 1 hébergement 10-12 pers. (2 lits doubles, le reste en simples, dans 3 chambres) avec cuisine, 2 douches, 2 W.C.
  • 1 hébergement 2-4 pers. (2 lits doubles, 2 lits superposés), douche et W.C.
  • 18€/pers. la nuit + 20€/pers./jour pour petit-déjeuner + dîner
  • Un abri couvert pour 10 motos
  • Un accueil agréable, un peu de convivialité
  • Tout n'est pas parfait pour ce prix : diner bof (un exemple au pif : une tarte aux myrtille avec une pâte pas bonne et des fruits sans goût) et aucune réception sur réseaux de téléphonie mobile (d'un autre côté, ce n'était peut-être pas plus mal ...)
"Quelques" CBF
Pouvoir passer deux nuits est un vrai confort : on peut ainsi se rejoindre tranquillement le premier jour et en profiter sans être crevé le soir, continuer à en profiter en plein sérénité le lendemain en se disant qu'on n'a pas 300 ou 400km à faire pour rentrer le jour-même, et encore en profiter le lendemain si on en a envie en empruntant plein de départementales secondaires calmes et peu fréquentées pendant un long moment (3 feux tricolores en 300km, qui dit mieux ?)
Le bon air de la campagne
Pour ma part, c'est donc la troisième fois que je mets les roues de ma brèle en Bourgogne, de ma vie et en quelques mois, et j'ai hâte de découvrir d'autres régions plus montagneuses de France. De toute manière, j'y repasse le mois prochain pour me rendre en Corse plutôt qu'en prenant l'autoroute jusqu'à Marseille.

Enfin, après avoir roulé dans cette région, la vallée de Chevreuse et même le Vexin n'ont plus grand chose d’attrayant en comparaison, si certains en doutaient encore.

Balade dans le Morvan

En ce week-end prolongé du 15 août, je vais participer à une balade sur plusieurs jours dans cette merveilleuse région (pour les motards) du Morvan. Comme indiqué ici, c'est Teter qui organise ce road trip.

J'ai transposé le parcours qu'elle a préparé au format GPX. Dans le fichier, j'ai mis une seconde version très légèrement modifiée afin de profiter pleinement de la fameuse D37.
  • Date : 14 août 2011
  • Région : Bourgogne, Morvan
  • Kilométrage : environ 180km
  • Durée : dans les 3h30 ? 
Vous pouvez aussi télécharger le fichier au format GPX.

Post-it war à Levallois

Pacman lance les hostilités
Ca y est, nous sommes contaminés : la "post-it war" est parvenue jusqu'à Levallois. S'oppose donc pour l'instant Pacman à Mario. Ce dernier est du bon côté (comprendre dans ma société ;-).

PS : à celui ou celle qui a déclaré qu'elle n'aurait pas lieu au sein du bureau "IT" : j'adore faire mentir les gens !

Mario riposte
En backstage



Alerte incendie au boulot

Pompiers, pause au café du coin (bon à savoir : ils ont un accès WiFi) ...

Piiiin poooon

Il cogne dur le soleil !


Week-end moto dans le Morvan

Avec quelques potos (anciens de ZAM, désormais sur Motards-IDF), nous avons passé le week-end dans le Haut-Morvan, histoire d'aller se frotter à de vrais virages. Et bien autant dire que ce fut ... roulant ! J'aurai prochainement à changer le pneu arrière pour la peine (en plus du kit chaine et d'un armortisseur arrière qui semble fatiguer).
Sinon, bonne équipe, bon accueil à la chambre d'hôte Maison Jarso, et super bonne météo : tout a été réuni pour parcourir plus de 850km A/R depuis Paris inclus et se faire plaisir dans d'excellentes conditions.

Contrairement à la Vallée de Chevreuse ou au Vexin Normand (pour les franciliens), dans le Morvan on ne cherche pas les virages au bout des lignes droites : les virages se présentent à nous les uns après les autres sans avoir à se poser de question. Il suffit de quitter les nationales pour aussitôt enchainer des dizaines de kilomètres de virolos. Et s'il y en a une route au-dessus du lot à retenir, il s'agit bien sûr de la D37 dans la Nièvre, de bout en bout.

Pour la galerie photo c'est par ici.

C'est toujours plus facile à droite ;-)

Retour du Maroc


Nous sommes rentrés d'une semaine passée à Agadir au Maroc. Nous avons (presque) improvisé un petit break après une année sans vraiment prendre de congés (il faut dire que côté boulot, ça a été bien chargé), dans cette ville au bord de l'Océan Atlantique. Au programme, ça a été : bronzette, balades à pied, bronzette, marché (souk, artisans à destination des marocains et non des touristes), bronzette, et ... bronzette ? Nous étions donc avant tout en mode farniente.

Si je devais résumé en quelques points clé ce séjour :
Mode glandouille
  • Les marocains semblent bosser 7/7j hormis des fonctionnaires
  • Piqûre de rappel : nous autres européens qui pouvons nous payer ce type de séjour sommes des privilégiés : il n'y a qu'à voir la pauvreté au bord des rues à Ait Melloul
  • Nous ne nous sommes pas éloignés d'Agadir, nous n'avons qu'entrevu les difficultés rencontrées par le peuple marocain
  • Le Roi du Maroc a deux palais à Agadir (au moins un dans chaque grande ville)
  • Les hôtels les plus luxueux (Sofitel, Riu Tikida, etc) sont tous réunis au bord de l'océan, en marge du reste d'Agadir
  • Environ 03:15 en avion depuis Paris, ça incite à vouloir revenir
  • Je n'ai pas eu trop chaud (< 30°C, temps sec), voire froid avec le vent à l'ombre ! 
  • Le all-inclusive c'est sympa pour son porte-monnaie, on prend vite des kilos en trop, mais il faut être conscient que les menus du matin, midi et au soir sont inaccessibles pour une part non-négligeable du peuple marocain

Prise de vue depuis la Kasba
Alors oui, on peut me dire : c'était sympa le Maroc, t'es sûr que ça valait le coup si c'est pour en garder ce souvenir ? Oui, parce que j'ai aussi retenu :
  • Un contact très facile avec une culture différente et une curiosité pour les autres cultures. Un exemple : au Souk El Had, après la négociation de rigueur sur un prix (compter 20 à 30mn pour un novice ;-), nous étions conviés à prendre le thé alors qu'il n'y avait plus d'intérêt commercial, la vente s'étant terminée. Mais les gars de la boutique avaient envie de papoter avec nous. Ca s'est reproduit plusieurs fois.
  • Je me suis entendu dire par un marocain musulman que les marocains vivants en France ne sont "pas biens". En développant un peu, ce qu'il voulait exprimer, est qu'une frange (je n'ai pas dit toute ! pas de généralité ici !) de la population française issue du Maroc est finalement moins ouverte ou tolérante que le peuple marocain. Des amis marocains ou d'origine marocaine vivant en France me l'avaient déjà expliqué.
  • Un de nos chauffeurs de taxi a été stupéfait de voir une jeune musulmane voilée, devant une mosquée, demander à prendre une photo avec Céline. J'y vois là une manifestation du changement dont il nous faisait part.
  • Il faut donc bien comprendre que le Maroc évolue, et très vite ces dernières années avec l'arrivée de Mohamed VI au pouvoir. Certaines valeurs et pratiques propagées par des marocains (ou d'origine marocaine) en France ont déjà bien changé dans ce pays.
  • J'adore leurs raisins secs à la confiture d'oignon et à la cannelle pour aller sur la semoule.
  • Les pâtisseries sont moins huileuses que celles qu'on trouve habituellement près de chez nous (mais qui sont aussi un mélange de celles des pays du Maghreb).
  • L'envie d'y retourner à d'autres occasions, peut-être en compagnie d'amis marocains avec qui nous n'avions pas pu nous coordonner pour ce voyage ci.
  • Finalement ce n'est pas que "quelques" points clés, et ils sont définitivement subjectifs.
Prochaine destination : la Corse, mais à moto cette fois !
Devant une des mosquées d'Agadir

Spot sécurité routière ironique

Voici un spot de sécurité routière ironique en deux partie. Simple, réaliste (dans les propos, pas les images), et j'espère, efficace ... en fait je pense qu'il ne sera efficace qu'auprès de ceux qui se sentent déjà concernés :(

Première partie :


Seconde partie :

Balade de fin d'année ZAM

En cette fin d'année 2010, Nico du forum groupe ZAM (Zen à moto) propose une balade dans l'est francilien. J'ai reproduit l'itinéraire sur Google Maps avec mon propre compte afin d'être sûr qu'en garder trace, ainsi qu'au format GPX.
  • Date : 12 décembre 2010
  • Régions : Ile-de-France
  • Kilométrage : 142km (environ 200km avez un départ porte Maillot)
  • Durée : on verra plus tard

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Vous pouvez aussi télécharger le fichier au format GPX.

Moto sur neige

En ce mercredi de mois de décembre, j'avais besoin de prendre la moto pour me rendre sur Paris dans l'après-midi. Jusque là, rien de bien spécial, hormis le fait, très banal, que je la prends rarement pour aller au boulot.

Le hic : ce mercredi de mois de décembre est LE jour où on s'est pris la "tempête" de neige de l'année (je mets entre guillemets, car il y a des québécois qui auraient de quoi se foutre de moi à considérer 4cm de neige en quelques heures comme une tempête).

Je l'ai lâchement abandonnée à une station de métro
Résultat : j'ai fait Clichy -> Levallois -> ... porte de Clichy ... afin d'y abandonner lâchement ma monture à une station de métro (vers 13:30) pour passer la reprendre plus tard quand ça se serait calmé. "Plus tard", c'est vers 16:00, mais ça ne s'est pas du tout calmé, bien au contraire !

Ce qui m'a amené à découvrir (bis, certains comprendront) les joies de la moto sur neige, avec un pneu avant déjà en limite d'usure ! Même en seconde, sans toucher à l'accélérateur, ça patinait. C'était un festival de dérapages à 5km/h, le tout à moins de 50cm des rétroviseurs des voitures, dont les conducteurs devaient me prendre pour un crétin fini. La roue arrière faisait sa vie en décrivant une sorte de ballet en forme d'arc de cercle, tandis que la roue avant allait toujours tout droit, que je la tourne ou que je tente de pencher la moto. Ma seule victoire : ne pas l'avoir faite tomber. Non pas que ça n'ait pas failli arriver une, non deux ... euh trois ... enfin bref plein de fois. J'ai réussi à aller abriter la CBF dans le parking du boulot pour ... reprendre un métro et finir à pied jusqu'à la maison.

Les conneries, faut bien les faire une fois dans sa vie. Pour celle-là, c'est fait, on ne m'y reprendra pas.

Balade dans le Vexin en novembre 2010

UPDATE : j'ai du annulé la balade pour cause de météo (bis ...), l'itinéraire sera reproposé pour une prochaine fois.

  • Date : 6 novembre 2010
  • Régions : Ile-de-France, Normandie
  • Kilométrage : 161 à 203km (trois versions)
  • Duré : 4h00 sans les pauses
Voici une balade que je propose à l'occasion du RDVM de novembre 2010 du forum CBF600.

Encore une fois, direction le Vexin. J'ai tenté de privilégier les virolos, mais étant donné une météo incertaine (notamment le froid), il se peut que nous ayons à raccourcir l'itinéraire pour être à l'heure au restaurant. C'est pourquoi j'ai réalisé plusieurs variantes.

La partie la plus intéressante (il me semble) est dans la partie la plus éloignée de Paris, vers Les Andelys, alors j'espère que nous partirons à l'heure et qu'il ne fera pas trop froid afin de limiter les pauses et ainsi pour faire l'itinéraire dans son entier.

La route n'est pas toujours parfaite, alors il faut rester prudent avec le revêtement (notamment à proximité des champs : lors de la première reco, j'aurais limite pu prendre une motocross ...)



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Vous pouvez aussi télécharger le fichier au format GPX.

Balade dans le Vexin en juillet 2010

  • Date : 17 juillet 2010
  • Régions : Ile-de-France, Normandie
  • Kilométrage : 242km (ajouter 48km pour rejoindre le point de départ et boire un dernier café)
  • Duré : 4h30 (plus le retour jusqu'au point de départ)
Voici une balade organisée par Coolhand, du forum Zen à moto. Je ne suis donc pas l'auteur du parcours, mais j'ai participé à cette balade. Il y a des virolos pour s'amuser, sans mauvaise surprise (à moins que des bestiaux soient passés par là avant). Nous avons fait une première pause à Lyons la Forêt. Plus tard, nous avons pique-niqué au Bois de l'Epinay avec plein de petites bestioles (le soir même, des piqures ont fait gonfler mon bras droit un peu partout).

Google Maps ne supporte pas plus de 25 points de passage, j'ai donc coupé le parcours en deux. En revanche, le fichier GPX contient le parcours de la balade d'un seul tenant.

Première partie de la balade, jusqu'à la pause déjeuner :


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Deuxième partie de la balade, après la pause déjeuner :


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Vous pouvez aussi télécharger le fichier au format GPX.

Import Burger King à Paris

La chaine de restaurant Burger King a fermé ses portes en France vers 1999-2000. Régulièrement, certains regrettent cet état de fait.

J'ai voulu offrir une opportunité unique à l'un d'entre-eux, en ramenant un Triple Whooper, préparé à 18:15 au Burger King d'Euston Road (en face de la gare de Saint Pancras), et arrivé dans mon frigo à 23:30, pour être consommé le lendemain au déjeuner.

Les photos :
Le Triple Whooper avant d'être soigneusement réchauffé
Antoine l'a mangé jusqu'au bout !
  

France vs UK : la pause déj

On a décidé de passer un week-end londonien. Pour avoir une chambre d'hôtel pas "trop" chère, on a réservé à La City : en semaine, ça coûte la peau du c.., mais le week-end, ça peut être 50% moins cher, vu que la place anglaise des affaires se vide de ses cols blancs. A celà s'ajoute qu'on est plutôt bien situé sur Londres (je trouve) pour ensuite se déplacer dans la capitale anglaise, en partant de la station de métro Bank.

La pint est de rigueur à l'heure du déjeuner
Résultat : on s'est retrouvé à faire notre "check-in" à l'heure du déjeuner, ce vendredi. Et là, surprise : tous ces travailleurs en costume gris anthracite avec cravate et travailleuses en tailleur sont ... tous une pinte à la main devant les pubs du quartier ! J'imagine que c'est l'entrainement qui leur permet de tenir ce rythme au quotidien ? On reverra la même scène se jouer en fin de journée, après que nous ayons passé l'après-midi à la Tour de Londres.

Le Vélib' londonien
On a aussi découvert que les londoniens ont leur Vélib' à eux, sponsorisé par Barclays. Rappelons que les anglais pratiquent bien plus le vélo que nous autres français, et généralement bien équipés : casques, gants et vêtements réfléchissants.

Au début de la visite de la Tour de Londres, je trouvais les prix un peu abusé (£17 pour un adulte). Mais au fur et à mesure de la visite, j'ai compris que c'était globalement justifié : la Tour de Londres n'est "que" un nom. Il s'agit bien de fortifications composées de tours, mais aussi de plusieurs bâtisses, dont la Jewel House où sont exposés, sous haute protection, les bijoux de la Couronne, dont justement les couronnes de plusieurs des rois et reines qui ont été à la tête du Royaume-Uni.
Les bijoux de la Couronne sont habrités
à la Jewel House

Bref, il y a de quoi s'occuper un long moment en parcourant tout ce qui constitue la Tour de Londres. Nous y avons finalement passé près de trois heures sans vraiment trainer.

En revanche, demain s'annonce pluvieux, parapluie de rigueur, snif.

Niches fiscales : imposition des cotisations de mutuelle santé

Ce matin, j'en lis une bonne :le gouvernement s'attaque aux assurances vie. Fondamentalement, je me dis, pourquoi pas. C'est une source de dividendes, dans le contexte de réduction de la dette publique, ça peut avoir du sens selon les conditions.

Or, si on écoute les gens "qui connaissent leur sujet", que ça veut dire imposer (à hauteur de 3,5%) les cotisations des complémentaires santé, les mutuelles donc. Est en effet visé le contrat "solidaire et responsable" qui représente aujourd'hui la quasi-totalité des complémentaires santé. Bercy aurait déclaré "il n'y a donc plus besoin d'une incitation fiscale très forte".

Comment ça ? Pardon ? Les cotisations de mutuelles santé sont une niche fiscale ? On tire des dividendes de nos remboursements de dépenses santé ? J'ai loupé un épisode ?

Quelqu'un peut-il venir me dire que j'ai mal lu ou bien que les analystes bien pensant ont mal compris ?

Il est où le délire ???

La CNIL déclare : le STIC plus dangeureux qu’EDVIGE

On a parlé à grand renfort de blabla avec de belles idioties dans les médias du fichier EDVIGE.

Or la CNIL vient de déclarer que le fichier STIC est plus dangeureux qu’EDVIGE. En effet, à peine 17% des fiches des personnes mises en cause sont exactes. Sans compter que pour les années 2005 à 2007, les tribunaux n’auraient pas transmis au moins un million de décisions de classement sans suite. C’est pourquoi la CNIL s’adresse tout particulièrement au Ministère de la Justice afin de redresser le tir.

Il est facile d’imaginer les conséquences désastreuses auxquelles ces fiches erronées peuvent mener. La CNIL explique que ça peut mener à la perte d’un emploi ou encore un refus d’embauche ou de concours administratif.

Il est à remarquer que la CNIL ne remet pas en cause le fichier STIC lui-même, mais les moyens mis en oeuvre pour le maintenir et le manque de rigueur. On peut trouver ici les conclusions du contrôle du STIC.

Ca me fait penser au bazar qu’on peut avoir dans les systèmes d’information des sociétés. Ici, c’est la vie de millions de personne qui peut être amener à en dépendre.

Plutôt effarant.