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Retour du Maroc


Nous sommes rentrés d'une semaine passée à Agadir au Maroc. Nous avons (presque) improvisé un petit break après une année sans vraiment prendre de congés (il faut dire que côté boulot, ça a été bien chargé), dans cette ville au bord de l'Océan Atlantique. Au programme, ça a été : bronzette, balades à pied, bronzette, marché (souk, artisans à destination des marocains et non des touristes), bronzette, et ... bronzette ? Nous étions donc avant tout en mode farniente.

Si je devais résumé en quelques points clé ce séjour :
Mode glandouille
  • Les marocains semblent bosser 7/7j hormis des fonctionnaires
  • Piqûre de rappel : nous autres européens qui pouvons nous payer ce type de séjour sommes des privilégiés : il n'y a qu'à voir la pauvreté au bord des rues à Ait Melloul
  • Nous ne nous sommes pas éloignés d'Agadir, nous n'avons qu'entrevu les difficultés rencontrées par le peuple marocain
  • Le Roi du Maroc a deux palais à Agadir (au moins un dans chaque grande ville)
  • Les hôtels les plus luxueux (Sofitel, Riu Tikida, etc) sont tous réunis au bord de l'océan, en marge du reste d'Agadir
  • Environ 03:15 en avion depuis Paris, ça incite à vouloir revenir
  • Je n'ai pas eu trop chaud (< 30°C, temps sec), voire froid avec le vent à l'ombre ! 
  • Le all-inclusive c'est sympa pour son porte-monnaie, on prend vite des kilos en trop, mais il faut être conscient que les menus du matin, midi et au soir sont inaccessibles pour une part non-négligeable du peuple marocain

Prise de vue depuis la Kasba
Alors oui, on peut me dire : c'était sympa le Maroc, t'es sûr que ça valait le coup si c'est pour en garder ce souvenir ? Oui, parce que j'ai aussi retenu :
  • Un contact très facile avec une culture différente et une curiosité pour les autres cultures. Un exemple : au Souk El Had, après la négociation de rigueur sur un prix (compter 20 à 30mn pour un novice ;-), nous étions conviés à prendre le thé alors qu'il n'y avait plus d'intérêt commercial, la vente s'étant terminée. Mais les gars de la boutique avaient envie de papoter avec nous. Ca s'est reproduit plusieurs fois.
  • Je me suis entendu dire par un marocain musulman que les marocains vivants en France ne sont "pas biens". En développant un peu, ce qu'il voulait exprimer, est qu'une frange (je n'ai pas dit toute ! pas de généralité ici !) de la population française issue du Maroc est finalement moins ouverte ou tolérante que le peuple marocain. Des amis marocains ou d'origine marocaine vivant en France me l'avaient déjà expliqué.
  • Un de nos chauffeurs de taxi a été stupéfait de voir une jeune musulmane voilée, devant une mosquée, demander à prendre une photo avec Céline. J'y vois là une manifestation du changement dont il nous faisait part.
  • Il faut donc bien comprendre que le Maroc évolue, et très vite ces dernières années avec l'arrivée de Mohamed VI au pouvoir. Certaines valeurs et pratiques propagées par des marocains (ou d'origine marocaine) en France ont déjà bien changé dans ce pays.
  • J'adore leurs raisins secs à la confiture d'oignon et à la cannelle pour aller sur la semoule.
  • Les pâtisseries sont moins huileuses que celles qu'on trouve habituellement près de chez nous (mais qui sont aussi un mélange de celles des pays du Maghreb).
  • L'envie d'y retourner à d'autres occasions, peut-être en compagnie d'amis marocains avec qui nous n'avions pas pu nous coordonner pour ce voyage ci.
  • Finalement ce n'est pas que "quelques" points clés, et ils sont définitivement subjectifs.
Prochaine destination : la Corse, mais à moto cette fois !
Devant une des mosquées d'Agadir

Rentabiliweb in London

Après Rentabiliweb à La Réunion (accès restreint), voici Rentabiliweb à Londres (par une journée presque ensoleillée, et non pluvieuse à souhait comme le prédisait les météorologues).
Rentabiliweb was here (London, UK)

France vs UK : la pause déj

On a décidé de passer un week-end londonien. Pour avoir une chambre d'hôtel pas "trop" chère, on a réservé à La City : en semaine, ça coûte la peau du c.., mais le week-end, ça peut être 50% moins cher, vu que la place anglaise des affaires se vide de ses cols blancs. A celà s'ajoute qu'on est plutôt bien situé sur Londres (je trouve) pour ensuite se déplacer dans la capitale anglaise, en partant de la station de métro Bank.

La pint est de rigueur à l'heure du déjeuner
Résultat : on s'est retrouvé à faire notre "check-in" à l'heure du déjeuner, ce vendredi. Et là, surprise : tous ces travailleurs en costume gris anthracite avec cravate et travailleuses en tailleur sont ... tous une pinte à la main devant les pubs du quartier ! J'imagine que c'est l'entrainement qui leur permet de tenir ce rythme au quotidien ? On reverra la même scène se jouer en fin de journée, après que nous ayons passé l'après-midi à la Tour de Londres.

Le Vélib' londonien
On a aussi découvert que les londoniens ont leur Vélib' à eux, sponsorisé par Barclays. Rappelons que les anglais pratiquent bien plus le vélo que nous autres français, et généralement bien équipés : casques, gants et vêtements réfléchissants.

Au début de la visite de la Tour de Londres, je trouvais les prix un peu abusé (£17 pour un adulte). Mais au fur et à mesure de la visite, j'ai compris que c'était globalement justifié : la Tour de Londres n'est "que" un nom. Il s'agit bien de fortifications composées de tours, mais aussi de plusieurs bâtisses, dont la Jewel House où sont exposés, sous haute protection, les bijoux de la Couronne, dont justement les couronnes de plusieurs des rois et reines qui ont été à la tête du Royaume-Uni.
Les bijoux de la Couronne sont habrités
à la Jewel House

Bref, il y a de quoi s'occuper un long moment en parcourant tout ce qui constitue la Tour de Londres. Nous y avons finalement passé près de trois heures sans vraiment trainer.

En revanche, demain s'annonce pluvieux, parapluie de rigueur, snif.

Séjour au Canada (jour 15 puis retour)

Toronto et vol retour

La Casa Loma
Nous voici au terme de notre découverte des provinces canadiennes du Québec et de l'Ontario. Pour ce dernier jour, nous avons été visité la Casa Loma, château construit au début du XIXe siècle par Sir Henry Pellatt, financier et industriel de Toronto de cette époque qui fit fortune ... puis perdit tout. Nous n'avons également, comme à mon habitude, tourné dans des banlieues de la ville. Bof et un peu moins bof. Au final, je pense que si on retourne au Canada, Toronto ne sera pas une de nos étapes.

La Casa Loma
Avant de prendre la direction de l'aéroport international Pearson, nous avons fait une dernière pause sur une mini-plage artificielle au bord du lac Ontario, tandis que des rayons de soleil se profilaient. Il faut dire qu'on a eu pas mal de pluie sur ces tout derniers jours.

Toronto vu de la Casa Loma
Après un vol retour raccourci (merci les vents arrières), nous avons retrouvé une autre folie urbaine : celle de la région parisienne. Je n'ai pas pu éviter de dormir 2h dans l'après-midi mais Céline est parvenue à tenir jusqu'au soir ! Il faut se caler sur le fuseau horaire pour reprendre le boulot lundi.

Encore la Casa Loma
Détail agréable : je me réveille ce matin avec un beau soleil. Détail moins agréable : j'ai perdu ma casquette du Canadien de Montréal (équipe de Hockey sur glace), sans doute dans la voiture. Le temps que je m'en aperçoive à l'aéroport, elle était déjà partie en révision (elle en a bien besoin avec les petits problèmes que je leur ai signalés).

On termine par l'entrée ;)
Quelques chiffres :
  • Nous avons parcouru 3037km à bord de la voiture, et quelques dizaines à pieds en parcourant les villes.
  • Le vol aller a duré 7h, celui du retour 7h15 environ.
  • La température en journée a oscillé entre 14 et 25°C. L'air va se rafraichir les prochains jours. Temps essentiellement ensoleillé avec des passages nuageux. Quelques grosses averses.
  • Le prix de l'essence (ordinaire), taxes incluses, a progressivement baissé de 1.32$ à 1.09$ pour un litre sur deux semaines. Ca devrait cependant remonter.
Une plage artificielle au port de Toronto
    Je ferai par la suite un petit bilan sur différents points : bouffe (terme courant et qui n'est pas de l'argot au Québec), conduite, hébergement, aimabilité des gens (comme d'hab : les français ont des leçons à prendre), prix, etc.

    Séjour au Canada (jours 12 à 14)

    Ottawa, Toronto et les chutes du Niagara

    Majors Hill Park
    Nous avons quitté la province du Québec pour rejoindre l’Ontario. Nous nous sommes d’abord posé pied à terre à Ottawa, la capitale fédérale du Canada, puis nous avons continué au sud-ouest vers Toronto, centre névralgique de l’économie du pays accueillant près de 2,7 millions d’habitants.
    Céline adore ces petites bêtes
    Arrivés à Ottawa, nous avons immédiatement constaté que la ville n’est pas très grande ; elle accueille dans les 170 000 habitants (banlieue incluse ou pas ?) et je la comparerais à Bordeaux si Toronto est Paris (en terme de taille). Un des livres que nous avons emmené raconte d’ailleurs que l’essentiel des aspects touristiques sont accessibles à pied. Céline nous avait dégôté un super hôtel (le Business Inn) en centre ville, juste à côté d’Elgin Street, à hauteur des pubs sympas (essentiellement irlandais). Nous avons effectivement parcouru toute une partie de la ville à pied, jusqu’au Parlement et au parc Majors Hill.


    Le Parlement du Canada
    Majors Hill Park
    La visite du parlement est très instructive. Elle peut se faire en anglais ou en français. A ce propos, chapeau-bas à la ville d’Ottawa : tout est écrit dans les deux langues, comme la loi l’impose dans la totalité du pays. Au Québec, c’est presque exclusivement en français, et à Toronto que nous avons découverte plus tard, un peu de français, mais pas beaucoup (déjà mieux qu’au Québec pour l’anglais en tout cas). Pour en revenir au Parlement canadien, il fonctionne sur le même principe que la Grande-Bretagne : la Chambre des Communes, le Sénat, un Premier Ministre issu du parti en-tête à la Chambre des Communes, etc. La (pas très grande) bibliothèque est magnifique. Cette visite m’a donné envie de faire de même à Paris dans les prochains temps.

    Nous avons pris l’habitude de nous balader dans les bordures des villes visitées ainsi que leurs banlieues. J’envisage à chaque fois les villes comme des lieux de vie ultérieure possibles, et je souhaite donc avoir une vue globale, pas simplement l’aspect touristique. C’est ainsi qu’à Montréal et à Québec, nous avons traversé des quartiers très huppés : maisons très cossues et grosses berlines ou SUV à la mode. A Ottawa, ça semble moins évident. Tout au plus des classes moyennes, ou bien les gens sont moins démonstratifs. Les deux quartiers dits "huppés" sont Glebe (au sud) et Rockcliffe (au nord-est). Nous n’avons pu prendre le temps de voir que Glebe, pas mal en travaux (j’y aurais détruit les suspensions de ma ch’tite Clio).
    La Chambre des Communes
    La bibliothèque du Parlement canadien
    Au final, on a été agréablement surpris par Ottawa. Nous avons l’habitude de capitales-mégapoles (Paris et Londres par exemple). Ici c’est beaucoup plus humain. On a accroché.

    Puis nous avons pris la route vers notre dernier point de chute : Toronto. Et là, déjà, l’hôtel est à ... 25km en voiture du centre ville. On se croirait en Ile de France pour la circulation, et ce n’est qu’un dimanche. Je me suis pris des coups de klaxons dès la moindre hésitation à démarrer ou tourner au feu vert. Les gens sont stressés et pressés. Ca fait également tout drôle d’avoir un poids lourd amorcer un dépassement sur moi alors que je roulais déjà à 110km/h sur une voie limité à 100km/h où ça roule fréquemment à 120km/h. Ceci tandis que des panneaux ponctuels indique "Zero Tolerance, Air Patrol, Police). Rien à voir avec tout ce qu’on a pu voir jusqu’à présent. Céline n’a pas du tout apprécié ce premier jour. Sans GPS, je ne sais pas comment on s’en serait sorti sans perdre des heures. Egalement, le stationnement (oui, encore) : on trouve du 5$ "flat rate" (traduction : peu importe la durée sur une journée) comme du 20$ "flat rate", alors il faut bien faire gaffe là où on se gare. Bref, beaucoup de sources d’agacement pour gacher la visite.

    Toronto
    La tour CN
    Nous avons tout de même visité la tour CN, la plus haute tour du monde, dont le Skypod (nacelle) accessible aux visiteurs est à 447m tandis que la pointe de l’antenne qui la surplombe dépasse les 500m. Ce que nous ne savions pas : la tour CN, c’est un peu comme la tour Eiffel. Et un dimanche, c’est saturé de monde. La visite (en incluant l’achat des billets) a pris plus de 2h30. Et de mon avis personnel, ça ne vaut pas les 26,49$ (hors taxes) par personne qu’on a payé. Préférez trouver des photos en ligne. En fait, ça m’a personnellement servi à prendre des clichés qui m’ont par la suite aidé à me localiser lorsqu’on marchait dans la rue !


    David Crockett est canadien ??
    L'ancienne Marie de Toronto
    Le lendemain, nous nous sommes rendus aux chutes du Niagara à quelques 130km de là. Jour de semaine, donc tourisme "local" limité. Ouf, pas la folie de la veille. On l’avait lu, mais le constater reste désagréable : la ville de Niagara Falls n’a rien de charmante. C’est le business du tourisme : hôtels très hauts, casinos, beaucoup trop de bétons ... heureusement qu’au Québec ils ont su préserver leurs coins touristiques (lac Saint-Jean, Tadoussac, Québec, etc). Il ne sert à rien d’y passer une nuit pour voir les chutes. Ces dernières restent cependant un phénomène naturel à voir. Pour rappel, il y a deux séries de chutes : les "américaines", et les "canadiennes". Ces dernières sont la frontière naturelle entre le Canada et les Etats-Unis. Nous avons pris un des bateaux du "Maid of the Myst" qui s’approchent au plus près des chutes. En gros, on fini les pieds détrempés, on en prend plein la vue ... et on essaye de prendre des photos :)

    Les chutes du Niagara
    Un "dinner"
    Ensuite retour à Toronto. On est un lundi, et bien que ce soit jour de travail, c’est moins touristique, et finalement plus agréable. Ca permet de voir à quoi ressemble la ville dans la vie de tous les jours. On a fait une pause dans un "dinner" : bar/restaurant dans le pur style des années 50 et 60 avec des serveurs et serveuses en tenue "d’époque". Nous avons même eu droit à quelques pas de danse sur la chanson "Respect" d’Aretha Franklin. Ce dinner se trouve à Dundas Square.

    Nous apprécions tous les deux déjà plus cette visite de Toronto.





    Encore un écureuil sociable !
    Demain, dernière visite de Toronto et de sa banlieue, avant de se diriger vers notre vol de retour vers Paris. Snif, déjà fini. D’un autre côté, avec 3000km de route dans les pattes, je ne suis pas mécontent de "laisser le volant" (enfin ... le manche ici) à un autre.

    Séjour au Canada (jours 5 à 8)

    Le Lac Saint-Jean et Tadoussac (le "coin des baleines")

    Des motards en rang
    Dam-en-Terre
    Nous revoici, toujours sur les routes du Québec. Première anicroche avant de partir de Shiwinigan : en dépit d'une brève vérification des pneus avant de prendre possession d'une Ford Focus à Montréal-Trudeau, j'ai manqué qu'un des pneus était usé de manière irrégulière, avec un risque sérieux d'éclatement. Et bien sûr, l'agence de location Alamo/National la plus proche est à 30km, sans voiture de disponible. Résultat : j'ai fait remplacer ce pneu. Et tant pis si l'autre est à 50% d'usure ... il faudrait aussi le changer du coup. Il nous reste à se le faire rembourser quand on rendra la voiture. On a gardé le pneu d'origine, histoire d'être convainquants.


    Dans la forêt du village fantôme
    Nous sommes ensuite partis pour quelques quatre heures de route en direction de Dam-en-Terre sur les rives du lac Saint-Jean. Nous avons notamment croisés quelques motards (y compris un groupe parfaitement organisé en quinconce). Ils sont essentiellement en customs, grosses routières (Goldwing, Silverwing, Pan-European ... du Honda !), et hypersports. Je comprends bien ces motards qui "cruisent" paisiblement sur ces routes viroleuses à souhait. Bientôt il faudra rentrer les bécanes au garage pour sortir les scooters des neiges, alors il faut en profiter ! Bien nous en a pris de ne pas continuer avec le pneu endommagé vu la saucée qu'on s'est prise dès la moitié du parcours jusqu'à notre arrivée. Je ne connaissais pas encore l'aquaplanage, c'est chose faite. Il était trop tard pour visiter quoique ce soit et la météo était déplorable. On s'est contenté d'acheter de quoi manger et on est rentré au chalet du complexe. Ca change un peu de l'hôtel, et on est presque les seuls clients en cette saison. Moi qui voulait un peu de calme, je suis servi. Les prévisions météo annoncent du beau temps pour les jours suivants.
    Les chutes du Val-Jalbert


    Le lac Saint-Jean
    Le Val-Jalbert
    En effet, nous nous sommes réveillés le lendemain avec un temps ensoleillé, yahoo ! Nous avons été visiter le village fantôme de Val Jalbert au sud du lac Saint-Jean, avec ses chutes, et avons pu découvrir le paysage des petites villes telles que Chambord ou Alma.

    Il s'agit essentiellement de maisons en bois, bien plus gaïes que la brique très présente à Montréal. Et là, je me questionne : en dehors des fermes et des commerçants, quelles sont les activités professionnelles par ici ? Je n'ai pas (encore) la réponse.

    Nous avons pu goûter la fameuse poutine, LA spécialité cullinaire du Québec. En toute franchise, on n'a pas trouvé cela exceptionnel comparé à nos plats traditionnels (vive la cuisine française !). La poutine, c'est des frites toutes molles avec une bonne dose de fromage type cheddar donc pas très fort en goût, le tout baignant dans une sauce que je décrirais par "au jus de viande" (on n'a pas trop réussi à déceler de quoi elle est faite). Donc pas de coup de foudre pour ce plat local. Vous en jugerez par vous-même.

    Une poutine
    Le ferry de Tadoussac
    Rebelotte le lendemain, nous avons remballé nos affaires et passé une partie de la journée autour du lac Saint Jean. Les plages étaient toujours aussi désertes. Dommage qu'il ait fait si frais (moins de 15°C), une séance de bronzette aurait été la bienvenue avec ce soleil qui semblait et semble décider à rester. Ce que nous avons trouvé assez remarquable : il y a souvent des maisons et chalets très près de l'eau, mais contrairement à ce qu'on peut souvent voir sur nos côtes, ça reste respectueux de l'environnement et s'y intègre assez bien.

    Point d'observation de la Pointe-Noire
    Notre chambre à Tadoussac
    Puis ce fût direction le fleuve Saint-Laurent, en longeant le fjord du Saguenay à travers le parc du même nom. Pour être plus précis, si j'ai bien lu les cartes, le fjord du Saguenay part du lac Saint-Jean après les grand et petit déversoirs (titres consacrés) et s'étend jusqu'à l'estuaire du fleuve Saint-Laurent, où se rencontrent les eaux douces et salées. Ceci amène, parait-il, une bio-diversité marine importante dans le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent. A noter qu'à l'entrée du parc du Saguenay, la prochaine station service est annoncée à 73km. Prière de vérifier son réservoir d'essence et de ne pas tomber en panne.

    Le café Bohème
    Arrivés à Tadoussac, nous avons découvert que nous devions prendre ... un ferry pour passer l'embouchure du fjord. Tiens, le GPS ne nous l'avait pas annoncé ... ou pas encore. Soudainement, il nous a sorti "montez à bord du ferry pour rejoindre". Sacré comique ce GPS, surtout quand j'avais effectivement un tel navire à 30m de mes yeux lors de cette annonce ! La bonne nouvelle : ce ferry est gratuit, et il y en a toutes les 20mn (on passe à 40mn puis 60men soirée puis la nuit). Nous avons également eu la bonne surprise de découvrir que notre môtel avait pratiquement les pieds dans l'eau. Le village de Tadoussac est vraiment très joli. Petite pause chocolat chaud ou bière dans le café Bohème, depuis j'enverrai plus tard cet article. C'était vraiment très mignon; j'imaginais l'allure que ça doit avoir avec l'enneigement. Autour de nous, ça parlait allemand, anglais, diverses langues que je n'ai pas reconnue, et bien sûr français avec l'accent ... de France. C'est fou tous les compatriotes en vacances qu'on peut croiser au Québec !

    Notre passage à Tadoussac
    Une baleine qui plonge
    Le lendemain matin, balade à pied dans Tadoussac. Je m'en doutais depuis longtemps, maintenant j'en suis sûr : je suis dingue des maisons en bois. Celles de ce village transpirent la gaïeté, la chaleur humaine et le bon accueil qui nous est réservé. On a envie de se poser là et de fainéanter jusqu'au soir. L'après-midi, embarquement à bord d'une des croisières aux baleines pour environ 2h30. Nous n'en avons qu'aperçues que quelques unes, mais ça vaut néanmoins le coup. Céline s'en est bien mieux sortie que moi pour les immortaliser (les baleines) avec l'appareil photo, et se console ainsi de ne pas avoir vu de caribous. Nous avons pu voir trois espèces de baleines, dont le petit rorqual et le béluga.

    Tadoussac
    Demain, retour dans les grandes villes, en commençant par Québec, suivie d'Ottawa et Toronto, avant de retourner sur le Vieux Continent.

    Séjour au Canada (jours 3 et 4)

    Montréal et le parc de la Mauricie

    Notre hôtel
    Suite de notre périple ... pas périlleux du tout ! La troisième journée (jeudi), fin de notre séjour à Montréal, fut consacrée à une brève visite de l'Université McGill, puis de la basilique Notre-Dame, et enfin du parc Mont-Royal. Le quatrième jour nous avons pris la route (pas très longtemps - environ 170km) pour le Parc de la Mauricie avec un pied à terre à Shawinigan.

    McGill University
    Ecole de musique
    Montréal compte plusieurs université, dont l'Université McGill, anglophone mais surtout la plus ancienne université du Canada. Parmi les départements présents : lettres et sciences humaines, musique, mathématiques et ingénierie en informatique, médecine (avec l'hôpital universitaire à côté). Je regrette la diversité architecturale des bâtiments, des plus anciens (que je préfère) au plus récents (y compris années 60-70 je pense) assez "bofs" à mon goût. En comparaison avec un campus comme celui de Bordeaux, c'est cependant quand même bien plus classe (si on excepte l'ENSEIRB, histoire de faire un peu de chauvinisme :). Un tunnel destiné à relier plusieurs bâtiments est en cour de construction : l'hiver approchant, il risque de trouver son utilité très très rapidement.



    L'histoire de Marie-Ville
    La basilique Notre-Dame
    A présent, direction la basilique Notre-Dame, au Vieux-Montréal, Place d'Armes. Cette basilique est, en comparaison des basiliques européennes, très récente, puisqu'elle a été achevée dans sa version actuelle en 1830. Elle est en excellent état, ce qui fait plaisir à voir. Son état intérieur et extérieur est impeccable. Dommage que les flashs y soient autorisés. Parmi les points que j'ai retenu, la basilique a été conçue comme un théâtre, raison pour laquelle l'entrée est plus haute de un mètre que l'autel. Ceci afin de permettre à tous, y compris ceux du fond, d'assister aux messes avec "le son et l'image". La voûte présente un ciel parsemé de 5000 étoiles découpées dans des feuilles d'or, posées une à une. La basilique accueille aussi un orgue contenant près de 7000 tuyaux, une console de 4 claviers et un pédalier. Il fait entendre près de 97 jeux différents. Enfin, les vitraux du rez-de-chaussée retracent l'histoire de Ville-Marie (l'arrondissement incluant le Vieux-Montréal) et furent exécutés à l'atelier Francis Chigot de Limoges, en France.
    Cheese !

    Vue de Mont-Royal
    Après le "dîner" (le déjeuner en québécois, le petit-déjeuner étant le "déjeuner" et le dîner le "souper"), nous sommes partis marcher dans le fameux parc Mont-Royal. J'ai appris un peu plus tôt l'origine du nom Montréal : il s'agit de l'abbréviation de "Mont-Royal", en raison de ce relief. A savoir qu'il faut distinguer deux "Mont-Royal". Le parc, mais aussi le plateau qui est au nord-est du parc. Pour revenir au parc, il s'agit de mon premier vrai bain de verdure sans brouillard de pollution depuis bien longtemps, c'est donc un grand bol de fraicheur que j'ai pris là. Céline était obsédée par les écureuils (non Céline, on ne peut pas en ramener un dans les bagages !) qui semblent bien accoutumés à la présence de l'homme.

    En plein repas
    Tu veux ma photo ?
    Moment souvenir : j'ai réussi à en caresser un. Ok, deux secondes plus tard, ma main en gardait la trace avec quelques griffures :). Nous sommes arrivés un peu par hasard au sommet du Mont-Royal, qui offre une vue magnifique sur la ville. Les photos en témoignent.

    En cherchant bien, on peut deviner (pas sur les photos malheureusement) des montagnes qui doivent bien être à 30 ou 40km. Nous apprécions d'autant plus ce temps ensoleillé.

    Le lendemain, après avoir posté quelques cartes postales et fait un dernier tour dans une des banlieues de Montréal, nous avons pris la route pour le Parc de la Mauricie. Nous avons notamment emprunté l'autoroute 55 qui fait partie de la Transquébécoise.
    Parc Mont-Royal
    Pas si faroche l'écureuil !
    Côté vitesse, les limites légales sont 60km/h au minimum et 100km/h au maximum. Dans la pratique, ça roule à au moins 110km/h et ça monte raisonnablement jusqu'à 140km/h. Ouf, on va pas trop trainer pour les trajets plus longs. Comme aux Etats-Unis, l'état des routes est franchement moyen et des suspensions souples sont de rigueur. Notre pauvre Clio 2 souffrirait ici, en dépit de son bon état.

    Parc de la Mauricie
    On fait bronzette ?
    Le Parc de la Mauricie est traversé par une petite route de 70km, pas évidente à trouver avec le GPS, et soumise au paiement d'une redevance (CAD 5.00 par personne, plus les taxes, soit CAD 15.00 pour deux adultes). Cette route est fermée demain pour cause de compétition de vélo, on est tombé juste à temps ! Nous comprenons assez rapidement la justification du paiement d'un droit de passage. La route est ici en très bon état, ce qui est impératif car ça tourne beaucoup, le tout en montées et descentes. Un vrai paradis pour motard. Nous en avons notamment croisé un en GSX-R 750 qui semblait en profiter vu son rythme. Les nombreux lacs que la route longe sont entourés d'installations visiblement très bien entretenues (barbecues, tables de pic-nic, toilettes, etc). L'été, j'imagine que le parc est bien plus occupé par les touristes, car nous avons croisé bien peu de monde. Au bord de certains lacs, nous avions vraiment l'impression d'être seuls au monde. Un vrai bonheur. Nous aurions eu plus de temps, nous nous serions bien posés pour une sieste, au bord de l'eau avec le soleil pour nous bercer. Enfin un peu de calme, très loin de la frénésie francilienne (nan, j'veux pas rentrer !!!)
    J'ferais bien trempête
    La suite de notre voyage n'arrivera pas avant plusieurs jours car nous n'aurons probablement aucun accès à Internet dans nos deux prochaines destinations : le Lac Saint-Jean et Tadoussac.