Séjour au Canada (jours 12 à 14)

Ottawa, Toronto et les chutes du Niagara

Majors Hill Park
Nous avons quitté la province du Québec pour rejoindre l’Ontario. Nous nous sommes d’abord posé pied à terre à Ottawa, la capitale fédérale du Canada, puis nous avons continué au sud-ouest vers Toronto, centre névralgique de l’économie du pays accueillant près de 2,7 millions d’habitants.
Céline adore ces petites bêtes
Arrivés à Ottawa, nous avons immédiatement constaté que la ville n’est pas très grande ; elle accueille dans les 170 000 habitants (banlieue incluse ou pas ?) et je la comparerais à Bordeaux si Toronto est Paris (en terme de taille). Un des livres que nous avons emmené raconte d’ailleurs que l’essentiel des aspects touristiques sont accessibles à pied. Céline nous avait dégôté un super hôtel (le Business Inn) en centre ville, juste à côté d’Elgin Street, à hauteur des pubs sympas (essentiellement irlandais). Nous avons effectivement parcouru toute une partie de la ville à pied, jusqu’au Parlement et au parc Majors Hill.


Le Parlement du Canada
Majors Hill Park
La visite du parlement est très instructive. Elle peut se faire en anglais ou en français. A ce propos, chapeau-bas à la ville d’Ottawa : tout est écrit dans les deux langues, comme la loi l’impose dans la totalité du pays. Au Québec, c’est presque exclusivement en français, et à Toronto que nous avons découverte plus tard, un peu de français, mais pas beaucoup (déjà mieux qu’au Québec pour l’anglais en tout cas). Pour en revenir au Parlement canadien, il fonctionne sur le même principe que la Grande-Bretagne : la Chambre des Communes, le Sénat, un Premier Ministre issu du parti en-tête à la Chambre des Communes, etc. La (pas très grande) bibliothèque est magnifique. Cette visite m’a donné envie de faire de même à Paris dans les prochains temps.

Nous avons pris l’habitude de nous balader dans les bordures des villes visitées ainsi que leurs banlieues. J’envisage à chaque fois les villes comme des lieux de vie ultérieure possibles, et je souhaite donc avoir une vue globale, pas simplement l’aspect touristique. C’est ainsi qu’à Montréal et à Québec, nous avons traversé des quartiers très huppés : maisons très cossues et grosses berlines ou SUV à la mode. A Ottawa, ça semble moins évident. Tout au plus des classes moyennes, ou bien les gens sont moins démonstratifs. Les deux quartiers dits "huppés" sont Glebe (au sud) et Rockcliffe (au nord-est). Nous n’avons pu prendre le temps de voir que Glebe, pas mal en travaux (j’y aurais détruit les suspensions de ma ch’tite Clio).
La Chambre des Communes
La bibliothèque du Parlement canadien
Au final, on a été agréablement surpris par Ottawa. Nous avons l’habitude de capitales-mégapoles (Paris et Londres par exemple). Ici c’est beaucoup plus humain. On a accroché.

Puis nous avons pris la route vers notre dernier point de chute : Toronto. Et là, déjà, l’hôtel est à ... 25km en voiture du centre ville. On se croirait en Ile de France pour la circulation, et ce n’est qu’un dimanche. Je me suis pris des coups de klaxons dès la moindre hésitation à démarrer ou tourner au feu vert. Les gens sont stressés et pressés. Ca fait également tout drôle d’avoir un poids lourd amorcer un dépassement sur moi alors que je roulais déjà à 110km/h sur une voie limité à 100km/h où ça roule fréquemment à 120km/h. Ceci tandis que des panneaux ponctuels indique "Zero Tolerance, Air Patrol, Police). Rien à voir avec tout ce qu’on a pu voir jusqu’à présent. Céline n’a pas du tout apprécié ce premier jour. Sans GPS, je ne sais pas comment on s’en serait sorti sans perdre des heures. Egalement, le stationnement (oui, encore) : on trouve du 5$ "flat rate" (traduction : peu importe la durée sur une journée) comme du 20$ "flat rate", alors il faut bien faire gaffe là où on se gare. Bref, beaucoup de sources d’agacement pour gacher la visite.

Toronto
La tour CN
Nous avons tout de même visité la tour CN, la plus haute tour du monde, dont le Skypod (nacelle) accessible aux visiteurs est à 447m tandis que la pointe de l’antenne qui la surplombe dépasse les 500m. Ce que nous ne savions pas : la tour CN, c’est un peu comme la tour Eiffel. Et un dimanche, c’est saturé de monde. La visite (en incluant l’achat des billets) a pris plus de 2h30. Et de mon avis personnel, ça ne vaut pas les 26,49$ (hors taxes) par personne qu’on a payé. Préférez trouver des photos en ligne. En fait, ça m’a personnellement servi à prendre des clichés qui m’ont par la suite aidé à me localiser lorsqu’on marchait dans la rue !


David Crockett est canadien ??
L'ancienne Marie de Toronto
Le lendemain, nous nous sommes rendus aux chutes du Niagara à quelques 130km de là. Jour de semaine, donc tourisme "local" limité. Ouf, pas la folie de la veille. On l’avait lu, mais le constater reste désagréable : la ville de Niagara Falls n’a rien de charmante. C’est le business du tourisme : hôtels très hauts, casinos, beaucoup trop de bétons ... heureusement qu’au Québec ils ont su préserver leurs coins touristiques (lac Saint-Jean, Tadoussac, Québec, etc). Il ne sert à rien d’y passer une nuit pour voir les chutes. Ces dernières restent cependant un phénomène naturel à voir. Pour rappel, il y a deux séries de chutes : les "américaines", et les "canadiennes". Ces dernières sont la frontière naturelle entre le Canada et les Etats-Unis. Nous avons pris un des bateaux du "Maid of the Myst" qui s’approchent au plus près des chutes. En gros, on fini les pieds détrempés, on en prend plein la vue ... et on essaye de prendre des photos :)

Les chutes du Niagara
Un "dinner"
Ensuite retour à Toronto. On est un lundi, et bien que ce soit jour de travail, c’est moins touristique, et finalement plus agréable. Ca permet de voir à quoi ressemble la ville dans la vie de tous les jours. On a fait une pause dans un "dinner" : bar/restaurant dans le pur style des années 50 et 60 avec des serveurs et serveuses en tenue "d’époque". Nous avons même eu droit à quelques pas de danse sur la chanson "Respect" d’Aretha Franklin. Ce dinner se trouve à Dundas Square.

Nous apprécions tous les deux déjà plus cette visite de Toronto.





Encore un écureuil sociable !
Demain, dernière visite de Toronto et de sa banlieue, avant de se diriger vers notre vol de retour vers Paris. Snif, déjà fini. D’un autre côté, avec 3000km de route dans les pattes, je ne suis pas mécontent de "laisser le volant" (enfin ... le manche ici) à un autre.

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